Et si la seule chose qui demeure après la mort, les épreuves et les jugements… c’était l’amour inconditionnel ?
Perdre un être cher : quand l’impermanence frappe
Perdre un être cher nous ramène toujours à l’essentiel. Les mots s’effacent, les gestes quotidiens disparaissent, la présence physique s’envole… mais l’amour, lui, reste. La vie nous le rappelle sans cesse : tout est impermanent.
Nos joies comme nos peines, nos corps comme nos relations, tout est appelé à changer, à disparaître ou à se transformer. Et pourtant, il y a une force plus grande que l’impermanence : l’empreinte d’amour que nous laissons.
Cet article est né à la croisée de deux expériences récentes : la perte d’un être cher et mes réflexions spirituelles sur l’amour inconditionnel… et une expérience plus intime encore, où la la société a voulu me faire sentir que je n’étais pas « normale » parce que mon corps ne correspondait pas aux standards. Trois réalités différentes… mais un seul fil conducteur : l’amour comme héritage éternel.
L’impermanence : une vérité difficile à accepter
La vie nous confronte tous, un jour ou l’autre, à l’impermanence. Nous voudrions que les bons moments durent toujours, que les personnes que nous aimons restent éternellement à nos côtés, que nos repères demeurent stables. Mais la vérité, c’est que rien n’est figé.
Un deuil, une rupture, un changement inattendu nous le rappellent brutalement. Ce qui semblait solide devient fragile. Ce qui paraissait acquis s’envole. C’est inconfortable, douloureux même, parce que notre égo voudrait contrôler, retenir, sécuriser. Pourtant, l’impermanence n’est pas une punition : c’est une loi universelle.
Accepter l’impermanence, ce n’est pas se résigner. C’est apprendre à savourer ce qui est, sans s’y accrocher. C’est comprendre que chaque instant est précieux précisément parce qu’il ne reviendra jamais.
Et c’est souvent dans la perte d’un être cher que cette vérité s’impose avec le plus de force : tout change, tout passe… sauf l’amour qui demeure dans nos cœurs.
L’amour inconditionnel comme trace éternelle
Quand une personne nous quitte, qu’est-ce qui nous reste vraiment ? Pas ses biens matériels, pas son apparence physique, pas ses succès sociaux. Ce qui reste, c’est l’amour. La douceur de ses gestes, la chaleur de son sourire, l’attention qu’elle portait.
Mais attention, il ne s’agit pas de l’amour romantique ou de l’attirance. L’amour véritable, celui qui laisse une empreinte indélébile, c’est l’amour inconditionnel. Celui qui ne juge pas, qui n’attend pas en retour, qui inclut plutôt qu’il exclut.
Je pense ici à mon beau-père, un Belge immigré au Québec que tout le monde appelait affectueusement « Monsieur Horto ». Horticulteur de métier, son nom de famille était difficile à prononcer et les gens l’ont naturellement rebaptisé ainsi.
Derrière ce surnom, se cache une histoire extraordinaire : avec sa femme, il a choisi d’adopter deux enfants, dont mon chéri. N’est-ce pas là une des plus belles preuves d’amour inconditionnel ? Offrir un foyer et une famille à des enfants qui ne portaient pas leur sang, mais qui porteraient à jamais leur amour.
Aujourd’hui encore, alors qu’il nous a quittés, ce qui reste n’est pas seulement son métier, ses fleurs ou son jardin. Ce qui reste, c’est la trace d’amour inconditionnel qu’il a semée dans la vie de ses enfants, de ses proches, et de tous ceux qui l’ont croisé.
Le Dr. David Hawkins l’a démontré dans sa carte de la conscience humaine : l’amour se situe au-dessus de 500. C’est un état de conscience rare, que moins de 1% de la population mondiale atteint. À ce niveau, l’amour n’est plus une simple émotion : il devient un choix de vie, une vibration, une puissance transformatrice.
À 540, l’amour devient inconditionnel. C’est l’amour qui guérit, qui élève, qui inclut, qui dissout la négativité et transforme les êtres. Contrairement à la haine, qui est le fruit de l’orgueil et de la division, l’amour inconditionnel n’attaque pas : il recontextualise, il rassemble, il élève.
Et c’est précisément cet amour-là qui laisse une trace éternelle. Parce que tout ce que nous faisons avec amour, même le plus petit geste, survit au temps et continue d’agir même quand nous ne sommes plus là.
Et si ton corps n’était qu’un moyen d’expression ?
Si tout est impermanent, alors notre corps l’est aussi. Il change, il vieillit, il finit par disparaître. Pourtant, la société s’acharne à nous faire croire que notre valeur dépend de lui.
Je me souviens de ces moments où l’on a tenté de me vendre des produits pour maigrir, avec une insistance insidieuse : « Ton corps mérite mieux, ne le néglige pas encore une fois ». Comme si exister dans un corps qui n’entre pas dans les normes sociales était une erreur à corriger. Comme si la paix intérieure dépendait d’un chiffre sur une balance. Savez-vous quoi, j’ai déjà été plus mince et les gens me demandait si j’étais malade.
Selon Hawkins, s’identifier à son corps est l’état des consciences non éveillées. Le corps n’est pas le « je », il est simplement un moyen de communication. Oui, il mérite soin et respect. Mais son poids, son âge, son apparence n’ont aucune importance quand on élargit notre conscience.
La mort vient d’ailleurs confirmer cette vérité : ce n’est pas le corps qu’on retient… mais l’amour qu’il a incarné.
De l’amour à la paix : quand tout devient unité
Si l’amour se situe au niveau 500, Hawkins nous rappelle que la paix est à 600. À ce stade, l’être humain vit dans une sérénité profonde, indépendamment des circonstances. C’est l’état de ceux qui rayonnent la tranquillité, qui ne se laissent plus ébranler par les aléas extérieurs.
Au niveau 700, on atteint la réalisation de soi, l’êtreté. Ici, il n’y a plus de séparation entre soi et le reste du monde. Le corps n’est plus une identité, mais un simple passage. La joie ne dépend plus d’une source extérieure : elle est intrinsèque, naturelle, éternelle.
Quand un être cher meurt, nous pouvons ressentir une part de cette vérité : son corps disparaît, mais son être, son amour, sa lumière continuent de vibrer. L’impermanence du corps nous confronte… mais elle nous ouvre aussi à l’éternité de l’amour.
Choisir chaque jour la trace que nous laissons
Si tout passe, que voulons-nous laisser derrière nous ? Une empreinte de jugement, de peur et de conformité ? Ou une trace d’amour, de paix et de liberté ?
Vivre en conscience, c’est choisir chaque jour d’incarner l’amour. Pas seulement l’amour romantique, mais l’amour sous toutes ses formes : bienveillance, pardon, présence, authenticité.
J’aime résumer cela par un acronyme : PAIX = Plein Amour Inconditionnel X. C’est un mode de vie. Un choix d’aimer sans condition, de s’aimer soi-même sans compromis, et de semer des gestes d’amour qui deviennent un héritage intemporel.
Alors oui, tout est impermanent. Mais à la fin, ce qui compte n’est pas la perfection de notre corps, la durée de nos succès, ni même la longueur de notre vie. Ce qui compte, c’est l’amour que nous avons choisi de vivre et de donner.
Et toi, quelle trace d’amour souhaites-tu laisser dans ce monde ?
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La vie change, les gens passent, les choses s’effacent… mais l’amour, lui, reste. C’est lui qui écrit l’histoire invisible de nos vies.
Aujourd’hui, choisis d’aimer d’une façon qui dépasse le temps, qui élève et qui guérit. Et toi, quand on pensera à toi un jour, quelle empreinte aimerais-tu que l’on garde ?







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