L’équanimité : la force tranquille qui change tout

15 Sep 2025 | Affirmation de soi, Développement personnel et spirituel, Épanouissement féminin | 0 comments

Et si la vraie puissance était de rester en paix, même quand tout s’écroule autour de toi.

 

Il y a des jours où tout semble se liguer contre toi : une remarque blessante, un imprévu qui chamboule tes plans, une émotion qui monte comme une vague incontrôlable. Ton réflexe ? Résister, vouloir reprendre le contrôle, ou au contraire fuir pour ne plus rien ressentir. Pourtant, il existe une autre voie : celle de l’équanimité.

Au moment où sortira cet article, je serai plongée dans mon deuxième cours de méditation Vipassana : Cette fois-ci, trois jours de silence complet, à observer mes sensations et mes pensées sans réagir. C’est dans ce contexte particulier que je souhaite t’offrir une réflexion sur cette force tranquille qu’est l’équanimité, et sur la manière dont elle peut transformer ta vie.

Comprendre l’équanimité : au-delà du calme apparent

Quand on parle d’équanimité, beaucoup pensent à un état de zénitude absolue, un peu comme si rien ne pouvait nous atteindre. Mais ce n’est pas ça. L’équanimité, c’est la capacité à rester stable, ouverte et présente, peu importe ce qui arrive.

Imagine un arbre solide. Ses branches plient au vent, mais ses racines le maintiennent ancré. Voilà l’image de l’équanimité : accueillir le mouvement de la vie, sans se déraciner.

Différence importante :

  • La résignation, c’est baisser les bras.
  • Le contrôle, c’est lutter en vain.
  • L’équanimité, c’est choisir consciemment d’accueillir sans juger.

Ce n’est pas une faiblesse, mais une immense force intérieure. Dans un monde où tout bouge vite, cultiver l’équanimité, c’est retrouver ton centre.

Les pièges qui t’en éloignent

Si l’équanimité est naturelle, pourquoi est-ce si difficile ? Parce que nos mécanismes de protection nous en éloignent.

  • Réagir impulsivement : la colère, le jugement ou la culpabilité prennent souvent le dessus. Tu « réponds au feu par le feu », et tu perds ta paix intérieure.
  • Chercher à plaire : tu t’adaptes au point de t’oublier, croyant éviter les conflits. Mais à l’intérieur, ça bouillonne.
  • Vouloir tout contrôler : tu t’épuises à essayer de prévoir chaque détail, comme si ça allait empêcher la vie d’apporter ses surprises.

Ces réflexes, au fond, naissent de la peur : peur de ne pas être aimée, peur de perdre, peur d’être rejetée. Et plus tu les laisses guider ta vie, plus tu t’éloignes de ton centre.

La clé est de comprendre que tu n’as pas à “éliminer” ces réactions. Tu peux simplement apprendre à les observer, sans leur donner les commandes.

Pratiquer l’équanimité au quotidien

Tu n’as pas besoin d’un monastère ou de dix jours de silence pour commencer à pratiquer l’équanimité. Tu peux l’intégrer dans ton quotidien, pas à pas.

Exercice 1 : Observer sans juger

La prochaine fois qu’une émotion monte, au lieu de la repousser ou de t’y accrocher, dis-toi simplement : « Tiens, c’est une vague. Elle va passer ».  Respire, observe la sensation dans ton corps, et laisse-la traverser.

Exercice 2 : La respiration comme ancre

Quand tout s’agite, ramène ton attention à ta respiration. Inspire profondément, expire lentement. Cet acte simple t’aide à revenir au présent, là où la tempête a moins de pouvoir.

Exercice 3 : Accueillir l’impermanence

Rappelle-toi que rien ne dure : ni la douleur, ni la joie, ni les conflits. Tout est mouvement. Quand tu acceptes cette vérité, tu cesses de t’accrocher et tu retrouves une immense liberté.

En pratiquant ces gestes simples, tu verras que tu développes une stabilité nouvelle. Non pas parce que la vie devient plus facile, mais parce que tu deviens plus grande que ses secousses.

Tu aimerais en apprendre davantage sur Vipassana ?

Je t’invite à écouter l’entrevue que j’ai réalisé avec la Fondaton Vipassana de l’est du Canada en début d’année.

L’équanimité n’est pas un état réservé aux sages ou aux méditants en retraite silencieuse. C’est une puissance à la portée de toutes les femmes qui choisissent de reprendre leur pouvoir intérieur.

Et pendant que tu lis ces lignes, je serai moi-même en immersion dans mon deuxième cours de méditation Vipassana, trois jours de silence complet. Parce que moi aussi, je choisis de cultiver cette force tranquille qui transforme nos vies de l’intérieur.

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